Ce week-end est proposé à ceux qui, en raison de la maladie, ont perdu un enfant, un conjoint.
Ce n’est pas dans l’ordre des choses que de voir partir son enfant, son conjoint vers la mort. Cela réclame un accompagnement de tout notre être. Nous y laissons une part de nous, profonde et intime dans cette mort impensable et incompréhensible. Et notre deuil est à la mesure de nos espoirs, de notre amour pour cet enfant, ce conjoint, enlevé à notre affection.
Il est simple de reconnaître que nous ne pouvons pas faire l’économie du deuil. Encore faut-il le traverser, l’accepter et le vouloir ce deuil.
Ces week-ends sont là pour jeter de petits cailloux blancs entre nous, entre vous, pour ne pas nous perdre.
Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui n’est pas juste ?
Qu’est-ce qui est normal ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ?
Ces week-ends sont des liens indispensables pour continuer à parler, exprimer cette souffrance inépuisable au cœur de notre être. La solidarité, le respect, l’écoute, minimiser le jugement sont autant de valeurs qui nous permettent encore de croire en l’être humain.
Chacun va à son rythme, avec ses possibilités, ses désirs, ses ressources.
Face aux expériences de la souffrance, du désarroi, de la perte de repères, du désespoir, l’association a souhaité proposer ce week-end pour permettre à chacun de prendre un temps hors du temps, loin du tumulte du quotidien.