Diagnostics et dépistages ?
En raison de la complexité des symptômes et du fait que la sialidose est une maladie rare, le diagnostic peut être un processus compliqué qui implique plusieurs types de médecins, notamment des généticiens, des neurologues, des ophtalmologues et d’autres spécialistes en fonction des symptômes de la personne.
Le diagnostic de la sialidose est souvent suspecté sur la base des symptômes cliniques de la personne et peut être confirmé par des tests spécifiques. Pour le type 1, la maladie débute souvent par des troubles de la marche et/ou par une baisse de l’acuité visuelle et une tache rouge cerise est observée sur la rétine de presque tous les patients.
Les tests peuvent inclure :
1. Analyse d’urine : Les personnes atteintes de sialidose ont généralement des niveaux élevés d’une substance appelée acide sialique dans leur urine. Ce test peut donc aider à identifier la maladie.
2. Test enzymatique : Ce test mesure l’activité de l’enzyme neuraminidase dans les globules blancs ou d’autres types de cellules. Une activité enzymatique réduite ou absente est un signe de sialidose.
3. Analyse génétique : Ce test identifie les mutations dans le gène NEU1 qui causent la sialidose. C’est le moyen le plus direct de confirmer le diagnostic. En outre, si la mutation est connue dans une famille, des tests génétiques peuvent être utilisés pour dépister les membres de la famille à risque.
4. Biopsie : Dans certains cas, une biopsie de la peau ou d’un autre tissu peut être effectuée pour rechercher l’accumulation de substances caractéristiques de la sialidose.
Le dépistage pour les personnes à risques et grossesse.
Vous pouvez demander à votre médecin, une consultation de conseil génétique pour vous informer sur le mode de transmission de la maladie et sur le risque qu’une personne a de développer et/ou de transmettre la maladie dans l’avenir. Et aborder les possibilités de dépistage.
Le dépistage de personnes à risque, concerne en particulier les frères et sœurs d’un malade. Il permet d’identifier un malade avant l’apparition de symptômes.
Dans certains cas, ce diagnostic repose sur l’analyse génétique. Elle permet d’identifier dans la famille du malade les porteurs sains et les personnes atteintes de la maladie qui n’auraient pas encore développé les manifestations (frères et sœurs du malade). A cause de ses implications psychologiques (avec ce test, une personne peut apprendre qu’elle est atteinte de la maladie sans pour autant se sentir malade), le dépistage ne doit se faire qu’en respectant un certain nombre de principes.
Le dépistage prénatal concerne les couples ayant déjà eu un enfant malade. Le but du diagnostic prénatal est de déterminer au cours de la grossesse si l’enfant à naître est atteint ou non de la maladie.