Galactosialidose

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LYSOSOME

La galactosialidose est une maladie de surcharge lysosomale rare dont il existe 3 formes. La galactosialidose est causée par un défaut dans la production de deux enzymes : la neuraminidase protectrice (PPCA) et la beta-galactosidase. Ces enzymes jouent un rôle crucial dans la dégradation de certaines molécules complexes dans les cellules. Lorsqu’elles sont défectueuses ou absentes, ces molécules s’accumulent dans les cellules, entraînant divers problèmes de santé.

Qu’est ce que la maladie ?

La Galactosialidose est une maladie héréditaire à transmission autosomique récessive. C’est-à-dire qu’elle se développe lorsque les deux parents sont porteurs de la mutation et transmettent les gènes défectueux à l’origine de cette maladie à leurs enfants. Le gène a été localisé en 20q13, cloné et des mutations identifiées dont une mutation majoritaire dans les cas japonais. Les individus qui héritent d’une seule copie du gène muté sont des porteurs sains (comme leurs parents), sans symptômes de la maladie. Il y a une chance sur quatre à chaque grossesse que l’enfant hérite du gène défectueux de chaque parent porteur et soit affecté par la maladie. Il y a deux chances sur trois que les frères et sœurs non affectés des enfants malades soient porteurs.

Il existe trois formes de galactosialidose, classées en fonction de l’âge d’apparition des symptômes :

  1. Forme de début précoce (néonatale)
  2. Forme de début tardif (juvénile/adulte)
  3. Forme à début intermédiaire :

 

À quoi est-elle due ?

La galactosialidose est une maladie lysosomale rare causée par un défaut dans la production de deux enzymes : la neuraminidase protectrice (PPCA) et la beta-galactosidase. Ces enzymes jouent un rôle crucial dans la dégradation de certaines molécules complexes dans les cellules. Lorsqu’elles sont défectueuses ou absentes, ces molécules s’accumulent dans les cellules, entraînant divers problèmes de santé. La galactosialidose est due à un déficit dans la production de deux enzymes : la neuraminidase et la bêta galactosidase. Résultant du déficit primitif d’une troisième protéine lysosomale bifonctionnelle : la Protéine Protectrice/Cathepsine A ou PPCA, qui se lie à la bêta galactosidase et à la neuraminidase dans un complexe multienzymatique leur assurant activité et stabilité dans les lysosomes.

Ces enzymes jouent un rôle crucial dans la dégradation de certaines molécules complexes dans les cellules. Lorsqu’elles sont défectueuses ou absentes, ces molécules s’accumulent (surcharge) dans les cellules, entraînant divers problèmes de santé.

Quels sont les signes ?

Les symptômes de la galactosialidose peuvent varier considérablement en fonction de la forme de la maladie (précoce, tardive ou intermédiaire).

  • Forme précoce (néonatale) : Les symptômes peuvent apparaître peu après la naissance et peuvent inclure une hypertrophie du foie et de la rate (hépatosplénomégalie), une insuffisance cardiaque, des anomalies du squelette et une déficience intellectuelle sévère. D’autres symptômes peuvent inclure des caractéristiques faciales grossières, un retard de croissance et un retard de développement. De nombreux nourrissons atteints de cette forme de la maladie décèdent pendant la petite enfance.

 

  • Forme tardive (juvénile/adulte) : Les symptômes apparaissent généralement dans l’enfance ou l’adolescence, mais peuvent parfois ne pas apparaître avant l’âge adulte. Les symptômes peuvent inclure une hypertrophie du foie et de la rate, une perte de vision causée par une opacification de la cornée (une condition appelée « cécité à la bougie »), des problèmes de coordination et d’équilibre (ataxie), des troubles de l’élocution (dysarthrie) et une déficience intellectuelle légère à modérée. Certaines personnes atteintes de cette forme de la maladie peuvent également développer des nodules cutanés rouges ou violacés.

 

  • Forme intermédiaire : Cette forme présente des symptômes qui se situent entre les formes précoces et tardives en termes de gravité et d’âge d’apparition. Les symptômes peuvent inclure une déficience intellectuelle, des problèmes de vision, une hépatosplénomégalie et des anomalies squelettiques.

De manières générales les signes cliniques

  • anomalie de l’audition/surdité (Signe très fréquent)
  • anomalie du dos/rachis/pelvis (Signe très fréquent)
  • convulsions épilepsie (Signe très fréquent)
  • cornée opacité (Signe très fréquent)
  • dysostose généralisée (Signe très fréquent)
  • face grossière (Signe très fréquent)
  • petite taille / nanisme (Signe très fréquent)
  • retard mental modéré / léger (Signe très fréquent)
  • tache rouge cerise (Signe très fréquent)

Diagnostics et dépistages ?

Le diagnostic de la galactosialidose peut être suspecté sur la base des signes cliniques et des symptômes présentés par le patient. Cependant, le diagnostic définitif nécessite généralement des tests génétiques et biochimiques.

1. Tests biochimiques : Ces tests visent à déterminer si les cellules du patient présentent une activité réduite des enzymes bêta-galactosidase et neuraminidase protectrice, ce qui est caractéristique de la galactosialidose. Ces tests sont généralement effectués sur des échantillons de sang, de peau ou d’autres tissus.

2. Tests génétiques : Ces tests impliquent l’analyse du gène CTSA, qui est associé à la galactosialidose. Les mutations dans ce gène sont responsables de la maladie. Les tests génétiques peuvent être réalisés sur des échantillons de sang ou d’autres tissus.

Le dépistage pour les personnes à risques et grossesse.

Vous pouvez demander à votre médecin, une consultation de conseil génétique pour vous informer sur le mode de transmission de la maladie et sur le risque qu’une personne a de développer et/ou de transmettre la maladie dans l’avenir. Et aborder les possibilités de dépistage.

Le dépistage de personnes à risque, concerne en particulier les frères et sœurs d’un malade. Il permet d’identifier un malade avant l’apparition de symptômes.

Dans certains cas, ce diagnostic repose sur l’analyse génétique. Elle permet d’identifier dans la famille du malade les porteurs sains et les personnes atteintes de la maladie qui n’auraient pas encore développé les manifestations (frères et sœurs du malade). A cause de ses implications psychologiques (avec ce test, une personne peut apprendre qu’elle est atteinte de la maladie sans pour autant se sentir malade), le dépistage ne doit se faire qu’en respectant un certain nombre de principes.

Le dépistage prénatal concerne les couples ayant déjà eu un enfant malade. Le but du diagnostic prénatal est de déterminer au cours de la grossesse si l’enfant à naître est atteint ou non de la maladie.

Quelle prise en charge ?

À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement curatif pour la galactosialidose. La prise en charge médicale de cette maladie est donc principalement symptomatique et de soutien. Cela signifie que le traitement se concentre sur le soulagement des symptômes et l’amélioration de la qualité de vie. La prise en charge peut nécessiter l’implication d’une équipe de spécialistes, selon les symptômes spécifiques de chaque patient.

Des consultations expertes dans toute la France
La prise en charge de la maladie se conçoit au mieux dans le cadre de consultations pluridisciplinaires. Elles réunissent les compétences de plusieurs intervenants médicaux et paramédicaux. Suite au diagnostic vous serez orienté vers le centre expert (centre de référence) le plus proche de votre domicile.

Les dispositifs de soins sont structurés en filière de santé et Centre de référence
– la filière Groupement des Maladies Héréditaires du Métabolisme (G2M).

Voici quelques aspects qui peuvent faire partie de la prise en charge médicale :

  • Soins orthopédiques : Pour les patients qui présentent des anomalies osseuses ou d’autres problèmes squelettiques, une intervention orthopédique peut être nécessaire.
  • Suivi ophtalmologique : Les personnes atteintes de galactosialidose peuvent avoir des problèmes de vision, il est donc important qu’elles soient régulièrement suivies par un ophtalmologiste.
  • Suivi neurologique : Comme certains patients peuvent avoir des problèmes neurologiques, tels que des troubles de la coordination ou de l’équilibre, un suivi régulier par un neurologue peut être bénéfique.
  • Physiothérapie et ergothérapie : Ces thérapies peuvent aider les personnes atteintes de galactosialidose à améliorer leur mobilité, leur coordination et leur capacité à effectuer des tâches quotidiennes.
  • Suivi cardiaque : Certains patients peuvent présenter des problèmes cardiaques, il est donc essentiel qu’ils soient régulièrement suivis par un cardiologue.

La recherche scientifique ?

Depuis 1990, Vaincre les Maladies Lysosomales est le premier financeur associatif de la recherche en France. De nombreux projets de recherche ont été subventionnés grâce à la solidarité et l’engagement associatif. Rejoignez nous pour poursuivre l’effort et vaincre la maladie.

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